La vilaine IA qui fait peur !

L’IA est à la fois un concept, un semi-réalité, nouvelle et ancienne à la fois, un faux-ami, puissante d’un côté et très décevante sur d’autres approches. Bref, l’Intelligence Artificielle entretien un flou de compréhension parmi la population qui n’en entend parler qu’au travers des médias traditionnels ou de certains articles racoleurs.

Un petit article pour essayer de rectifier quelques idées reçues. L’article vulgarise volontairement le fonctionnement de l’IA et n’a pas pour prétention de faire une étude technique précise que peu de mortels peuvent comprendre. Par contre, cet article est normalement compréhensible par un néophyte en la matière qui voudrait avoir un point de vue peut-être un peu plus équilibré sur l’IA.

Introduction

A partir de maintenant, j’utiliserai le mot IA comme abus de langage pour définir les programmes ou les services qu’on nous propose autour de cette trend planétaire.

Certains adulent l’IA en voyant en elle un avenir meilleur pour l’humanité, d’autres en ont peur entrevoyant la fin de l’humanité, anéantie par sa terrifiante création, d’autres encore ne savent pas ce que c’est et vivent très bien sans et enfin d’autres croient savoir ce que c’est alors qu’en fait… non.

A ce sujet, saviez-vous qu’un certain pourcentage de la population croient vraiment que le cloud (l’informatique dans les nuages) est fait d’ordinateurs volants dans les nuages ?

Les gens ont souvent un point de vue erroné sur l’IA. La faute aux médias surtout qui n’y connaissent la plupart du temps rien du tout aux domaines dont ils parlent et aussi par manque de connaissances en la matière du grand public qui ne voient l’IA qu’a travers le prisme d’Internet, de la télévision ou de la radio. Et bien souvent, il n’y a que trop peu de justes milieux dans le regard porté sur l’IA. Le débat est souvent stérile et se résume la plupart du temps, sans contexte ni précisions supplémentaires, à : pour ou contre l’IA ?

Ce qui est certain, c’est que l’IA depuis 2020 est une petite révolution dans le monde de l’informatique et de la micro informatique. Elle a très fortement influencé la façon de travailler avec l’ordinateur et cela ne fait que commencer !

Petit point « IA » donc.

Déjà, c’est quoi l’IA ?

l’IA est un terme utilisé très à outrance en cette époque d’informatique « moderne du web 3.0« .

L’IA est un terme fourre tout comme l’est le terme « cloud« . On y met un peu ce qu’on veut et on ajoute IA derrière, ça fait bien, ça fait balèze, bref, c’est vendeur.

L’IA désigne vulgairement « l’Intelligence Artificielle » ou « Artificial Intelligence » en anglais… et le terme original a bougrement son importance ! D’ailleurs, l’incompréhension commence déjà ici.

Ben oui, A comme Artificiel, OK, pas de doute. Mais I comme Intelligence ?

C’est Intelligent ou pas ?

Et ben spoiler : pas du tout, d’ailleurs « Intelligence » ici n’a jamais voulu dire « intelligent » au sens commun que l’homme entend par ce mot qui consiste à discerner les choses et en avoir conscience, « à donner un sens aux choses qui l’entourent, à agir avec discernement ».

Le discernement c’est entre autre choses et par définition apprécier, discriminer, relativiser, avec lucidité et justesse les choses importantes.

Tout ceci caractérise entre autre l’intelligence humaine et notamment cet aspect important : avoir conscience de ce que l’on dit et comprendre ce que l’on dit. Et la conscience est assez difficile à définir et est uniquement propre à l’homme. Le Larousse la définit comme la connaissance, intuitive ou réflexive immédiate, que chacun a de son existence et de celle du monde extérieur et également comme la représentation mentale claire de l’existence, de la réalité de telle ou telle chose.

Concernant l’IA, la définition qui s’applique serait plutôt la définition de l’Intelligence suivante, souvent appliquée à l’IA : Aptitude, capacité particulière, don pour (une activité). Exemple : Avoir l’intelligence de qqc.

On peut déjà se rendre compte qu’il s’agit de deux définitions complètement différentes. l’IA est plutôt une Intelligence plus capacitive que réflexive.

Revenons sur une notion essentielle : tout n’est que marketing.

Même les réseaux de neurones informatiques (artificiels) à la base des IA ne fonctionnent pas comme les neurones du cerveau, ils en sont seulement inspirés à la base. c’est encore une fois un abus de langage, un faux ami, une entourloupe linguistique dans le but de nous faire croire que la machine se rapproche de l’homme alors que sa « réflexion » ne fonctionne pas du tout pareil.

S’il y a bien un truc à retenir pour quasiment tous les domaines informatiques de nos jours –> oui, absolument tout n’est que marketing. Ils sont champion pour vous vendre des services dont vous n’avez absolument pas besoin.

Intelligence vient du terme anglais du même nom qui veut ne veut pas dire intelligence dans ce contexte. Dans A.I., le terme Intelligence signifie « renseignement » (par exemple dans C.I.A., en anglais : Central Intelligence Agency, en français : Agence Centrale du Renseignement).

Donc, repartons sur de bonnes bases.

Il n’y a pas d’Intelligence Artificielle, mettez-vous ça dans le crâne –> CA N’EXISTE PAS. On parle donc de « renseignements », autrement dit au niveau de l’ordinateur, des données qui sont traitées de manière automatique selon des algorithmes très évolués et extrêmement complexes aujourd’hui qui sont la base de ces IA. On est bien loin des IA des années 80 basées sur les systèmes experts mais n’est pas plus intelligente pour autant.

Il n’y a pas d’Intelligence Artificielle…CA N’EXISTE PAS.

Mais pour simplifier, l’IA fonctionne de manière totalement statistique et ne réfléchit pas. Les fameux modèles d’IA qu’on nous vend (marketing!) comme des IA qui « réfléchissent » ne font que s’auto alimenter d’un contexte étendu autogénéré qui simule la réflexion humaine et qui améliore finalement sensiblement les réponses en simulant un dialogue en pensée. Bien entendu, cette « réflexion » à un coup énorme en terme de calcul et d’après ce que j’ai pu entendre de spécialistes en la matière, actuellement, elle n’apporte que peu face à des modèles qui ne « réfléchissent » pas (ça dépend du contexte) si l’on met dans la balance le coût de la réflexion. Les réponses sont meilleures certes, mais pas tant que ça face à un modèle qui lui, ne « réfléchit » pas et apporte directement une réponse sans artificialisation de son contexte autre que le contexte apporté par l’utilisateur avec ce que l’on appelle son « prompt », la ou les phrases qui vont définir disons la direction à prendre par l’IA et orienter ses réponses.

Vous pouvez donc être rassurés, pauvres mortels, les IA sont aussi intelligentes que des balais à brosses souples et n’ont aucune réflexion ni conscience d’exister. Elle ne se retourneront donc pas volontairement contre l’homme pour l’exterminer.

Malgré des démonstrations techniques très impressionnantes dans la façon dont on interagit avec ces IA, des vidéos de plus en plus dingues, elle ne comprennent absolument rien à ce qu’on raconte ni à ce qu’elle disent ou génèrent. L’ordinateur ne comprends ni plus, ni moins, que ce qu’il comprenait jusqu’à aujourd’hui, c’est à dire : rien du tout. Il se contente d’exécuter des programmes (avez-vous vu le film Short Circuit ?). Des programmes très complexes, mais des programmes quand même. Pour illustrer, une IA spécialisée dans le résumé de texte n’a aucune chance de se mettre à réfléchir sur sa relation avec son créateur ni quelle philosophie de vie elle va devoir suivre avec cette prise de conscience.

…les IA sont aussi intelligentes que des balais à brosses souples…

Je suis une IA, je suis Méchante !

Tous ceux qui aujourd’hui s’inventent des histoires à dormir debout, que ce soit de soi-disant experts en IA de laboratoires de recherche ou de grosses entreprises, en parlant de prise de conscience, de réflexion, d’extermination de la race humaine par l’IA et autres joyeusetés, ne racontent que des cracks dans le but de faire parler d’eux et / ou d’entretenir un doute et semer un vent de panique parmi la population, de discréditer la boîte dans laquelle ils travaillent ou le plus souvent travaillaient, ou encore de vendre un livre sur l’IA qu’ils viennent bizarrement d’écrire. Et malheureusement, tout cela fait la preuve de la méconnaissance du fonctionnement des IA aujourd’hui par le grand public dont une bonne partie suivent à fond les avis de ceux qui sont présentés comme des experts en la matière.

Qu’est-ce qu’on peut entendre comme âneries à la radio, à la télé et sur Internet !

L’IA n’est pas une conscience qui peut s’évader de son datacenter pour se cacher dans votre grille pain connecté dans le but de comploter avec d’autres grille-pains à l’éradication de l’humanité pour créer un monde meilleur peuplé de robots meilleurs que leurs créateurs.

Par contre, comme toute technologie puissante, l’IA peut faire très mal si on l’injecte dans de la technologie militaire dans le but d’exploser le camp adverse avec des directives qui peuvent être mal interprétées, se trompant de cible par exemple. Oui l’IA se trompe, et parfois, énormément.

Ce sera toujours l’homme le responsable d’une catastrophe, pas l’IA par son inexistante réflexion.

A quoi ça sert l’IA en 2025 ?

L’IA représente aujourd’hui un ensemble d’outils, plus ou moins balèzes il faut bien le reconnaître, utilisés par de nombreuses entreprises, et j’insiste sur le terme « outils », car ils ne sont pas magiques et ils sont là pour nous « simplifier la vie » et faire très rapidement des tâches complexes (mais pas trop), que nous, simples humains, mettraient des plombes à effectuer. Dessiner quelque chose rapidement, résumer un texte, effectuer des recherches, déceler des anomalies, potasser des documentations, nous aider au diagnostique médical ou mécanique, générer des vidéos, générer des voix, de la musique et bien d’autres « services » encore. Des « services » car oui, ce ne sont que des exécutants qui génèrent bien une réponse à une requête. Ils ne décident rien, ils n’apporte qu’une réponse statistiquement plausible à une demande en fonction de ce qu’elles ont appris.

Ces IA vont s’intégrer de plus en plus dans nos usages quotidiens sans que nous nous en rendions vraiment compte. Le jeu vidéo a été l’un des premiers à en bénéficier grâce à la génération d’images pouvant augmenter artificiellement les images par secondes affichées. Mais avant même cela, d’une certaine manière, les téléviseurs l’utilisait pour faire de l’interpolation d’image et faire à peu près la même chose pour augmenter le nombre d’images par seconde d’un film ou d’une émission. Les matchs de foot étaient d’ailleurs un très bon test technique quand à la performance de cette génération.

On la trouve aujourd’hui dans les smartphones, les tablettes et les ordinateurs, les voitures, les objets connectés, les caméras de surveillance de la population ou du traffic, des robots humanoïdes, des robots chiens, des robots aspirateurs, dans votre traitement de texte, de manière visible ou invisible. On la voit dans la musique, la publicité, les livres, le médical, les Ressources Humaines, le cinéma. Elle est partout et le sera de plus en plus dans les années à venir (généralement pour mieux vous vendre des services et des produits), sous forme agentique (des petits agents IA locaux ou non, spécialisés dans des tâches précises, bien loin du concept d’IA générale rêvée par les chercheurs), ou sous forme de service en cloud pour les tâches très gourmandes en ressources comme la génération de vidéos par exemple, bien que des modèles locaux existent, comme le Wan que l’on peut trouver sur l’excellent site Hugging Face.

Bref, l’IA, ce n’est pas nouveau. Cela fait des années que des programmes approchant ChatGPT existent dans les laboratoires de recherches. QUand ChatGPT est sorti en 2020, ces chercheurs n’ont pas été surpris comme le grand public. L’IA est un concept né dans les années 60 avec le programme Eliza, peut-être même avant, mais dont la véritable présence au sein du public ne s’est manifestée que dans les premières années de 2010 quand les cartes graphiques ont explosé en terme de performances de calculs particulièrement adaptés à l’IA et spécifiquement a l’entrainement et à l’utilisation des LLM (Large Language Model).

Selon Wikipédia :

ELIZA est un chatbot (un programme informatique d’intelligence artificielle conçu pour converser avec l’utilisateur) écrit par Joseph Weizenbaum entre 1964 et 1966, qui simule un psychothérapeute rogérien en reformulant la plupart des affirmations du « patient » en questions, et en les lui posant.

Puis, après une période de deep fakes basés sur le Deep Learning, plus ou moins réussis (et ses dérives), nous avons eu dans les années 2020, et c’est là la véritable petite « révolution », une ouverture de ces technologies au grand public avec la publication entre autre de ChatGPT d’OpenAI et depuis, tous les jours, de nouveaux outils apparaissent et des avancées spectaculaires sont mis en avant de la scène avec ces outils. Nous pouvons observer également une énorme montée en puissance de la fabrication des puces « IA » et des GPU (ah pauvre écologie… tu es mal barrée). La loi de Moore a été saccagée, on enregistre des montées en performances qui défient l’imagination, notamment dans la production des puces de calcul dédiées à l’IA et on est à des facteurs x1000 voire plus et non plus x2 dans un même laps de temps. On se demande même où ça va s’arrêter. C’est fascinant techniquement et très inquiétant écologiquement étant donné la course actuelle de cet immense concours de quéquette auquel se livrent les pays et les sociétés de tech à ce niveau. C’est quasiment comparable à la course à l’armement.

Mais il va y avoir des métiers mis en danger !

Et bien oui, comme toute évolution technologique, des métiers vont disparaître et d’autre vont apparaître. Et puis, on va se rendre compte après des licenciements un peu trop rapides que cela va faire comme beaucoup de nouvelles technologies, cela ne va pas faire disparaitre grand chose. Souvenez-vous, quand l’ordinateur est arrivé dans les foyers, on disait déjà que le métier d’enseignant allait disparaître. Est-ce le cas un demi siècle plus tard ?

Les dessinateurs, écrivains et autres métiers artistiques mais aussi de la connaissance (notaires, médecins, avocats, etc.) ne vont pas automatiquement disparaître mais risquent fortement de devoir travailler autrement. Ce serait faut de dire que leurs métiers ne seront pas impactés mais ce serait faux aussi de dire qu’ils vont disparaître. Comme tout outil, on va l’utiliser ou pas, se rendre compte que ce n’est pas l’outil idéal mais qu’il dépanne bien dans certains situations.

Le doublage de cinéma est un exemple. Dans quelle mesure sera t-il impacté ? Y a t’il un avenir pour les doubleurs, les voix « officielles », si l’original se mets magiquement à parler toutes les langues grâce à l’IA ? Difficile à dire, cela dépendra des accords entre les parties concernées. Ce sera très certainement une période de transition où les métiers se transformeront et où les acteurs de doublage ne seront plus payés pour doubler directement mais peut-être pour prêter leurs voix dans des cas particuliers, voire disparaîtront quand l’IA permettra de doubler avec le lipsync (synchronisation automatique du mouvement des lèvres dans un dialogue apposé à la vidéo d’un visage qui parle) dans toutes les langues avec la voix de l’acteur original. On n’en est pas encore là mais pas très loin non plus. A la vitesse où les choses avancent, c’est un des métiers à risque à court terme.

Le métier de traducteurs également risque fortement d’être impacté avec la traduction en temps réel avec de simples oreillettes (qui n’a pas halluciné sur le babel fish dans H2G2 ? Bon, ce n’est finalement pas un poisson mais ça fera grosso modo la même chose à terme). Malgré tout, dans les années 80, on avait déjà des machines portables qui traduisaient les mots, certaines phrases et expressions et pourtant, elles n’ont pas remplacé les dictionnaires. L’informatique des années 90 avait aussi pour objectif le « zéro papier » et ça a été tout le contraire. Des prévisions comme cela, j’en ai à la pelle… le micro onde donne la leucémie, l’ordinateur ne sert à rien et abrutis les jeunes, le jeu vidéo n’a pas d’avenir, l’informatique n’a pas d’avenir, le secteur est bouché, et tant d’autres stupidités édictées par l’homme qui à peur à chaque fois de ce qui est nouveau ou de ce qui menace son petit confort.

L’informatique n’a pas d’avenir, le secteur est bouché

Les métiers de monteurs vidéos devront s’adapter. Les logiciels intègrent déjà des fonctions IA pour le plus grand plaisir (ou pas) des monteurs.

Tout métier de la connaissance sera bouleversé.

Les métiers de l’animation, de la 3D, des effets spéciaux seront touchés, au même titre que le map painting a disparu ou que les maquettes sont de moins en moins utilisées dans les films. Quand les effets spéciaux passent inaperçus, c’est que la transition est faîte pour certains métiers.

L’Education également va devoir faire avec. Certains l’utilisent, d’autres luttent contre. Le contexte est flou, mais la bête est là, quoi qu’on en dise, quoi qu’on en pense.

Et c’est vrai que quand on voit ce que peut pondre un Veo3 aujourd’hui en terme de vidéo et de son, le cinéma à vraiment de quoi frémir. Après, il faut mettre dans la balance ce qu’on nous montre et ce tout le travail qu’il a fallu pour en arriver là. C’est un peu comme toutes ces vidéos qui vous montre un exploit comme lancer une balle qui rebondit un peu partout avant d’atterrir exactement au sommet d’une bouteille. On ne vous montre que le résultat et pas les 500 essais qu’il a fallu faire pour en arriver là.

le cinéma à vraiment de quoi frémir.

Donc c’est mort ou pas pour certains métiers ?

Il ne faut pas oublier qu’une IA ne peut pas se nourrir d’une autre IA parce que les résultat dépérissent (un peu comme des photocopies de photocopies) et elle ne peut rien « inventer » non plus puisque qu’elle travaille avec ce qu’on lui a donné, il faudra toujours des hommes pour alimenter ces IA en nouveautés car elles sont dépourvues d’imagination. Aujourd’hui, on arrive au bout de ce qu’on peut donner à manger aux IA car on leur à tout donné ; et on voit qu’on est très loin des résultats voulus dans certains domaines, notamment celui de l’écriture. Il faudra donc donner de la qualité et non de la quantité dans l’avenir plutôt que de donner à l’IA tout ce qu’on trouve au tréfond des forums d’Internet et du dark web. Des tests récents et sans surprise ont démontré que la quantité ne fait pas la qualité dans l’apprentissage des modèles. Mais là encore, on aurait pu le deviner avec un peu de logique quand on sait un minimum comment tout cela fonctionne.

il faudra toujours des hommes pour alimenter ces IA en nouveautés car elles sont dépourvues d’imagination.

C’est sur que faire plusieurs années d’études dont le but unique est d’essayer de connaître les textes de lois par cœur va devenir peu à peu ridicule et inutile quand un ordinateur peut vous fournir une réponse instantanée et bien plus fine et détaillée en quelques secondes seulement qu’un homme. L’apprentissage par le par cœur peut avoir un certain intérêt mais dans des domaines comme la législation, qui change tout le temps et qui devient de plus en plus complexe voire contradictoire à cause de la logique humaine, ça en devient ridicule. Quand on voit la difficulté qu’ont les avocats à s’en sortir aujourd’hui, les lacunes, les vices de forme et tous les contournements possibles, on peut également voir l’intérêt de passer par une IA pour couper court à tout débat possible sur l’interprétation humaine des lois. L’IA dans ces conditions, associée à une relecture humaine pour lever toute erreur éventuelle, peut-être un formidable outil d’aide à la décision.

Il risque aussi d’avoir un réajustement des prix concernant certains services. Certains métiers spécifiques abusent carrément au niveau des tarifs. Si les métiers de la connaissance sont accessibles à commun des mortels au travers d’une interface informatique peu chère voire carrément gratuite, pourquoi payer des sommes folles un homme pour faire la même chose peut-être même en moins bien ? Après, si tel est le cas, on sait très bien que ces métiers ne vont pas se laisser faire et on peut s’attendre à des lois qui vont apparaître pour les « protéger ».

De plus, on voit que certains métiers comme la médecine et même les métiers de la connaissances sus-cités sont déjà aujourd’hui aidés grâce à l’IA.

J’ai encore entendu il y a quelques jours une IA qui peut résumer des articles scientifiques sous forme d’une conversation enjouée entre deux interlocuteurs, et à part quelques détails audio, si on ne m’avait pas dit que c’était issue d’un computer, je n’aurai peut-être jamais su que c’était une IA.

Tout cela pour dire qu’on va bientôt travailler avec l’IA peut-être aussi naturellement qu’avec des êtes humains sans s’en rendre compte, et le danger est peut-être là finalement, dans ce rapprochement humain envers des machines qui semblent humaines mais qui ne le sont pas. Le danger que l’utilisateur ne sait pas qu’il s’adresse à une IA et toutes les dérives que cela peut avoir.

Actuellement, la seule alternative que l’homme ait trouvé pour se « protéger » (entendez par là, protéger ses recettes et pour certains leurs confortables statuts) est de légiférer en demandant l’interdiction de l’IA dans certains corps de métiers ou en la limitant drastiquement dans le seul but de pouvoir conserver leur poste dans l’avenir. C’est d’une part totalement ridicule et on peut comparer ce mouvement à ceux qui se sont opposés au moteur thermique à l’époque des voitures à chevaux, et d’autre part, la boite de Pandore est ouverte, on ne pourra pas l’arrêter. Il va falloir composer avec l’IA.

Alors oui, dans notre système, il va falloir légiférer pour éviter les dérives, mais intelligemment.

Par exemple, ce n’est pas parce des pays interdiront quelque chose que les autres pays ne vont pas utiliser ces outils et prendre une avance considérable. Pour exemple, certaines entreprises quittent déjà l’Europe à cause de sa législation sur les IA pour pouvoir développer leurs IA ailleurs sans contraintes.

Je ne suis pas pour les abus, mais la législation sans réflexion sera la cause du retard que certains auront face aux autres comme ça a toujours été le cas.

Je suis personnellement impacté dans mon métier, étant informaticien, et je vais devoir m’adapter. Pour le moment, l’IA peut apporter des réponses que j’apporterai, du moins dans la théorie, parfois même meilleures que les miennes ou d’une façon à laquelle je n’aurai pas pensé, mais elle ne me remplace pas et n’appuiera pas sur les bouton ni dépannera physiquement des ordinateurs à ma place, du moins, pas encore ;). Elle n’apportera pas une analyse humaine de la situation et ne comprendra pas certaines subtilités d’une situation précise. Mais elle m’aide beaucoup à trouver des réponses à des problèmes informatiques peu répandus car, elle, elle s’en souvient.

Donc, réfléchissons intelligemment à la façon d’exploiter ces outils et non à la façon de les interdire. Réfléchissons à l’avenir et à la façon de nous adapter pour justement ne pas disparaître. Évitons de détourner le regard et tenons nous au courant, en tant que professionnels mais aussi en tant que particuliers, de l’évolution de ces technologies et de leurs impacts sur nos vies et notre consommation.

Mais avant tout, ayons un usage raisonné de ces outils. On s’en sortait bien sans eux avant, on n’est pas obligé de s’en servir. Tout dépendra de la situation de chacun, c’est du cas par cas.

Oui mais l’IA vole mes créations pour se nourrir.

Alors ce n’est pas l’IA qui vole et ce n’est pas « du « vol » au sens strict du terme.

Bien qu’aujourd’hui, la définition du vol s’applique selon les dictionnaires aux idées et au travail, à ce que l’on appelle vulgairement « la propriété intellectuelle », le vol reste d’abord la substitution d’un bien à quelqu’un contre son gré.

Dans le cas d’une idée, on peut l’appliquer à quelqu’un qui a volé l’idée de quelqu’un d’autre, et a déposé un brevet avant l’autre.

Dans le cadre du travail, on peut voler un travail en prenant la place de quelqu’un ou on peut voler un travail en faisant croire que c’est soi même qui en est l’auteur pour percevoir une rémunération dessus ou encore juste s’octroyer des rémunérations avec le travail des autres, et c’est précisément un des sujets posés dans les débats actuels sur l’IA. Faire de l’argent avec le travail des autres sans les rémunérer et en ne leur demandant pas leur avis.

Et le flou commence dans ce que l’IA fait et non dans ce qu’elle ne fait pas :

Dans le cadre d’une inspiration, avec ce que crée dans le fond les IA, on ne peut pas réellement prétendre au vol dans les sens strictes. C’est comme si quelqu’un qui citait un livre était traité de voleur pour avoir pillé le livre duquel il a puisé sa citation ou son exemple. Pour les styles, c’est pareil. On voit aujourd’hui des auteurs essayer de faire changer les lois pour protéger des styles. Je pense notamment à l’affaire Ghibli. Mais n’oublions pas que le manga est lui même un style et qu’à partir de là, dans ce cas, tous les mangaka sont également des voleurs pour avoir utilisé le style manga. C’est une piste glissante et c’est très dangereux pour la création future de vouloir « protéger » les styles.

C’est comme si quelqu’un qui citait un livre était traité de voleur pour avoir pillé le livre duquel il a puisé sa citation ou son exemple.

Par contre, aucun débat possible, les responsables sont les entreprises privées qui désirent se faire un max de blé grâce à l’IA nourrie avec le travail des autres et qu’ils vendront en tant que service à des prix délirants (certains abonnements ont déjà pris une augmentation de 10x le pris original).

Il va y avoir un accord à trouver avec la culture humaine avant qu’il ne soit trop tard et qu’il n’y ait des drames sociaux.

Egalement, les sociétés veulent utiliser nos données personnelles sur les réseaux sociaux. Est-ce bien éthique ? D’un autre côté, est-ce encore personnel quand c’est sur les réseaux sociaux ? On pourrait débattre longtemps sur ces questions, mais tout le monde connaît au fond la réponse, tout cela n’est que rhétorique. Tout cela n’est motivé que par l’appât du gain.

Au niveau de l’IA, on se doit quand même de nuancer : au même titre que nous nous inspirons des créations des autres, qu’elles soient littéraires ou artistiques, l’IA se nourrit de nos créations dans le but de « vomir » autre chose de ce qu’elle a appris, quelque chose d’approchant, quelque chose de différent mais quelque chose d’inspiré et dans de rare cas, par un coup du sort ou volontairement, quelque chose d’extrêmement proche des données de son apprentissage et on entre dans un autre débat qui est celui du droit à l’image par exemple.

Quand on demande à l’IA de générer une image d’un individu disons faisant du pain dans un pétrin au fond de sa boulangerie. A partir de quel degré de ressemblance avec une personne existante y a t’il atteinte au droit à l’image de quelqu’un, même si cette image n’est pas tout à fait la même que l’originale parce que générée à partir de plusieurs personnes existantes ou non ?

Doit t’on donc interdire l’utilisation des IA sur l’existant ? D’un autre côté, considérer l’interdiction de l’apprentissage de l’IA sur les données du monde en général revient à condamner toute forme d’éducation de l’homme par la culture, la seule différence est que l’un est une machine et l’autre non. Une chose est sure, c’est que si on veut que les IA nous aident réellement dans l’avenir a faire toute sorte de tâches, on ne peut pas les entraîner sur du vent.

si on veut que les IA nous aident réellement dans l’avenir a faire toute sorte de tâches, on ne peut pas les entraîner sur du vent.

Le gros soucis aujourd’hui est surtout économique et le « droit d’auteur », qui est déjà une hérésie en soi dans certains cas, est totalement à la ramasse face à ces nouveaux outils.

Alors oui, comme déjà dit, ce n’est certes pas normal que de grosses sociétés se fassent énormément d’argent avec le travail des autres mais malheureusement c’est comme ça et croyez moi bien que si les artistes qui manifestent aujourd’hui contre ces pratiques, pouvaient faire la même chose légalement, une bonne majorité d’entre eux ne se gêneraient certainement pas de le faire.

En résumé, beaucoup veulent utiliser l’IA mais personne ne veut fournir son travail pour l’alimenter. Et ceux qui n’en veulent pas sont ceux qui sont concerné par un éventuel « remplacement » et donc un manque à gagner certain. Je peux le comprendre, on vit dans un monde ou vivre d’amour et d’eau fraîche ne suffit pas pour payer ses factures, mais le vrai débat est là.

En résumé, beaucoup veulent utiliser l’IA mais personne ne veut fournir son travail pour l’alimenter.

Si vous enlevez l’économique de l’équation, vous résolvez 99% des problèmes et des conflits. Seulement, entraîner un modèle d’IA cela coute très cher et du coup, retour à la case départ.

Tout est question d’argent, pour trouver les problèmes, suivez l’argent.

Ne va-t-on pas devenir idiots sur l’IA fait tout à notre place ?

Et bien, c’est une excellente question qui demande réflexion. A chaque génération, on trouve la nouvelle plus idiote que la précédente. De nos jours, on trouve les jeunes d’une bêtise extrême avec leurs réseaux sociaux. Pourtant quand on regarde les archives de l’INA, on peut se rendre compte dans les micro trottoirs, les emissions et les informations, qu’à part un langage bien plus chatié et une grammaire bien mieux respectée par certains, les gens n’était pas plus « intelligents » qu’aujourd’hui, étaient racistes, misogynes, incultes, et avaient une propension à dire et faire beaucoup de bêtises par manque de culture/connaissances.

Alors, devenons nous plus idiots ? Est-ce vraiment le cas ? Des études vont dire oui, d’autres vont dire le contraire.

Heureusement, nous sommes merveilleusement faits et le cerveau humain à la formidable capacité de s’adapter.

Alors oui, la mémorisation par exemple peut-être impactée par le support d’apprentissage. A la fois, l’écran est plus didactique et attrayant mais on mémorise moins facilement une information sur un écran que dans un livre. Du moins, c’est ce que semble constater certaines études. Mais est-ce vraiment le cas ? N’est-ce pas culturel et générationnel ? Et au final, n’est-ce pas simplement une histoire d’habitude ?

Est-ce que les réseaux sociaux rendent stupides ? Non, l’homme l’est déjà à la base, c’est son exposition à grande échelle sur les réseaux qui nous fait croire cela. Est-ce à cause du couteau que certains meurent par la lame ? Est-ce à force de scier que Léonard Devinci ? En fait, les réseaux sont un outil, ils ne sont que le miroir de ce qu’est l’homme et nous sommes beaucoup plus exposés à l’imbécillité des autres voire à la cruauté humaine dans toute sa splendeur qu’il y a 30 ans. Ajoutez à cela l’hypermédiatisation de l’information, et vous voyez la bêtise partout ! Par contre, les réseaux sont responsables de la santé mentale déclinante de nos jeunes car ils ne font que montrer un idéal de vie inatteignable pour beaucoup d’entre eux dans un scroll infini addictif de vidéos courtes et saturant le cerveau d’informations aussi utiles qu’inutiles. L’outil encore une fois n’est pas responsable, c’est son utilisation qui en est faite la grande coupable. Internet est un outil merveilleux qui à même été développé dans une idée de partage sans frontières, d’amour et d’harmonie et pourtant on y trouve les pires atrocités et du géoblocage. Bref, d’un côté, un outil et de l’autre ce qu’on en fait.

Concernant l’IA qui effectue plein de choses à notre place, il faut déjà savoir lesquelles, pourquoi et si ces choses nous apportaient réellement quelque chose. Travailler à la chaîne est-il satisfaisant ? Si on perds l’apprentissage ou la réalisation de quelque chose au profit d’autre chose, est-ce vraiment un mal ? Si on se repose trop sur l’IA, allons nous oublier comment faire les choses ? Question épineuse. Allons nous tous finir comme dans le film Idiocraty ?

Difficile donc de tirer des conclusions sur cette question. Néanmoins et encore une fois, l’utilisation raisonnée des outils modernes ne rend pas plus bête qu’autre chose. La télévision est un média à l’écoute passive qui est, à mon sens, est responsable de bien plus de choses mauvaises que les écrans connectés de notre époque. l’IA est nouvelle tout comme le micro-onde le fut en son temps. Laissons lui le temps de faire ses preuves, de trouver son équilibre et enterrer ses détracteurs.

Tout n’est pas rose avec l’IA

Et oui, l’IA, ça hallucine, ça ne fait pas toujours ce qu’on veut, ça ne répond pas toujours correctement, ça plante, mais surtout ça use énormément d’énergie, ça demande énormément de matériel à renouveler très rapidement pour rester à la pointe, et ce n’est donc pas écologique du tout, mais alors, carrément pas, c’est même pire que ce que vous pouvez imaginer.

L’IA, ça peut faire perdre du temps au lieu d’en faire gagner, ce n’est pas magique et il faut parfois faire de longues manipulations spécialisées avant d’obtenir un résultat complètement à côté de la plaque.

Et parfois, on n’en veut simplement pas. Finalement, à quoi ça sert dans certains cas ? Quel est l’usage qu’on nous vend dans la publicité ? A fausser des photos pour faire croire que … ?

Prenons un exemple. Je reçois des mails et je vois de plus en plus d’IA s’insérer dans nos messageries nous proposant de résumer les mails qu’on reçoit. Cette fonctionnalité est encensée par de nombreux journalistes et professionnels. Au premier abord, cela peut sembler pratique et c’est bien cette impression que veulent nous donner ces services pour qu’on les utilise. Mais cela est très inquiétant pour plusieurs raisons :

  • sommes-nous devenus fainéant au point de ne plus avoir le courage de lire nos mails ?
  • Avons-nous suffisamment confiance dans les résumés pour être sur de ne pas rater une information importante ?
  • Quid de la confidentialité de nos mails quand une IA externe les lis à notre place ?
  • Du coup, l’IA se nourrit-elle de nos mails ?
  • Est-ce un service si important que cela et est-il vraiment nécessaire ?
  • Quid du coût énergétique de tels services dont on peut très bien se passer ?

Et puis nous avons une IA qui modifie profondément nos photos pour faire sourire des gens qui ne sourient pas, pour effacer un objet ou une personne, pour mettre du soleil alors qu’il faisait gris, …, mais que reste t’il de notre photo d’origine ? Est-ce encore une photo de l’instant figé que l’on voulait prendre ? Ne perdons nous pas pied avec la réalité ?

une IA qui modifie profondément nos photos… Ne perdons nous pas pied avec la réalité ?

En fait, nous entrons dans une ère ou l’IA va proposer des services aussi utiles et inutiles que ce que l’informatique en cloud est à l’Internet. Beaucoup seront des services présentés par les entreprises comme « supers », « indispensables », « pour vous faciliter la vie » alors qu’il n’en sera rien, on va juste devenir de plus en plus dépendant de ces entreprises et surtout, on va payer ces services d’une manière ou d’une autre sans compter le coût écologique que nécessitent ces datacenters pour gérer tous ces services.

A l’opposé, on trouvera des IA locales sous formes agentiques, connectés ou non, qui pourront nous simplifier la vie concernant l’utilisation de nos outils quotidiens sans êtres pour autant des monstres énergétiques. Un peu ce qu’on commence à trouver dans nos smartphones. L’ideal c’est que tout soit à terme hors ligne, mais vu l’avidité des sociétés visées, il ne faut pas rêver. Elles ont réussi à imposer le connecté et c’est leur modèle économique, ils remboursent leurs énormes dépenses dans le développement de ces « services », alors en sortir… bon courage.

Est-ce que ça vaut le coup d’investir dans du nouveau matériel pour l’IA ?

Actuellement, non. Pas assez développée en local et les puces NPU (des puces neurales spécialisées pour les IA) sont parfois moins performantes que nos GPU (les puces qui font les calculs dans nos cartes graphiques), nous sommes en période de transition, cela ne sert à rien de changer son matériel sauf besoin spécifique. On peut très bien vivre sans IA locale, sans NPU et la plupart des services sont proposés en connectés voire tournent déjà sur notre matériel actuel. Pas de panique donc si vous envisagez d’utiliser certaines IA, il y a encore moyen de pouvoir le faire avec du matériel modeste, de manière connectée ou pas, et pour pas cher voire totalement gratuitement.

Seulement, il y a un gros problème avec l’IA « générative », notamment chatGPT & consors

Malgré un tableau qui semble sympathique, il y a quelque chose qui n’aura peut-être pas de solution. Telles qu’elles sont conçues, les IA génératives de texte notamment, souffrent d’un énorme problème : elles ne savent pas qu’elles ne savent pas. Quel est l’impact de cette affirmation ? Eh bien, si vous leur demandez quelque chose qu’elles ne savent pas ou pour laquelle elles ont des informations non cohérentes ou contradictoires (et je vous laisse imaginer ce que ça donne quand on a eu un apprentissage sur l’existant et sur Internet), elle vont absolument vouloir répondre, de la à dire une énorme bêtise.

elles ne savent pas qu’elles ne savent pas.

Ce phénomène, je l’ai évoqué plus haut, est appellé « l’hallucination des IA ». Elles « inventent » des réponses dans le but de répondre, de donner une suite à la question que vous avez initié. Par exemple, bien que cela se corrige maintenant sur les grosses IA, une illustration d’une hallucination peut être mis en évidence par des questions de type : « quelle a été la première femme présidente de la république de la France ? ». Bien que ces erreurs soient prises en compte aujourd’hui, L’IA quelque part va chercher à fournir une réponse. Elle va chercher ce qui serait le plus probable auprès des mots femme, président, république, France et elle va proposer une réponse de femme fortement présente dans la vie politique Française auprès du Président de la République. Elle va proposer une réponse, même si la probabilité de la réponse est de 1% vraie et 99% fausse mais comme elle ne sait pas faire la différence, elle prendra la réponse la plus probable même s’il n’y a jamais eu de femme présidente de la république. Aujourd’hui on ne piège normalement plus une IA par cette question (quoi que) mais il en existe plein d’autres similaires qui aboutiront à des résultats totalement faux. Demandez à une IA ce qu’elle sait de vous, vous pourriez être surpris.

Aussi, bien qu’elles soient excellente en déductions et en diagnostiques sur des images, ou pour la génération d’images et de vidéos, ces hallucinations peuvent passer, mais pour générer un diagnostique médical écrit, pour s’appuyer sur des textes de lois, rédiger des faits historiques ainsi que de générer du texte concernant tous les métiers de la connaissance cités plus haut, cela peut vite devenir problématique.

Egalement, plus une IA est puissante, plus elle hallucine. Des chiffres comme 33% ou même 49% de taux d’hallucination a été révélé parmi les grands acteurs de l’IA aujourd’hui. C’est aujourd’hui un véritable problème qui n’a à l’heure actuelle pas vraiment de solution. C’est un problème du à la façon dont elles sont conçues et on ne sait pas comment les concevoir autrement. Nous avons encore besoin du regard humain et heureusement j’oserai dire.

Vers une exclusion de l’IA à moyen terme ?

Voilà une excellente réflexion.

En plus de la problèmatique des hallucinations, la problématique de l’énergie et de l’environnement, la mise à disposition au grand public, même contre rémunération, et la problématique de la course à la plus grosse à laquelle se livrent les entreprises dans la course à l’IA remettent en cause la durabilité dans le temps de l’utilisation à outrance de ces outils énergivores.

On est aux antipodes de la transition écologique souhaitée et on fait même marche arrière, on court carrément à contre-sens disons-le.

La manne que peut rapporter l’IA aux entreprises gagnante de cette guerre technologique qu’elle se font, leur ont vite fait oublier les enjeux planétaires du plan de sobriété énergétique dont on parlait tant post Covid. On consomme de plus en plus et le simple fait de dire « merci » à une IA (ce qui est complètement idiot puisqu’elle ne comprend rien) génère une réponse et à des dépenses énergétiques énormes.

Alors, à ce stade, pour ou contre l’IA (la fameuse question réductrice) ?

Pour une utilisation responsable et raisonnée.

Contre l’utilisation dans tous les sens qu’essayent de nous imposer les grosses sociétés.

Pour une IA utile.

Contre une IA nous fournissant tout un tas de services inutiles pour combler les besoins fictifs que les sociétés nous inventent.

Pour des IA spécialisés qui n’hallucineront que peu puisque spécialisées dans leur connaissances.

Contre des IA qui font tout et surtout n’importe quoi.

Pour des IA qui aident l’homme dans leurs métiers.

Contre des IA qui remplacent l’homme dans leurs métiers.

Un petit mot pour conclure ?

Je répéterai que les IA ne sont que des outils, des programmes super évolués mais des programmes seulement, qui répondent à une demande, qui ne réfléchissent pas et qui n’ont pas conscience d’exister et qui font énormément d’erreurs d’un côté tout en étant meilleures que l’homme d’un autre côté.

Cela peut peut-être sembler idiot, mais nous devrons peut-être, dans un avenir très proche, éduquer nos enfants en leur expliquant que la personne avec laquelle ils discutent sur les réseaux n’est pas réelle, que les sentiments affichés ne sont que simulés et que ce n’est pas leur confidente.

Enfin, l’IA n’est pas dangereuse, c’est l’homme qui l’est.

Portez-vous bien.

La Switch 2… toute une histoire.

Alors, je ne voulais pas faire d’article sur la nouvelle console Nintendo Switch 2 car je savais qu’il y en aurait pléthore, mais ce que j’avais oublié dans cette jungle numérique, c’est que 95% desdits articles sont sponsorisés ou tournés de telle sorte à générer du clic ou de la polémique. Ne faisant pas un blog commercial et n’ayant aucune vue à court, moyen ou long terme sur le sujet, je me sens donc plus à même d’avoir un point de vue équilibré sur le sujet. Je vais donc vous partager mes premières impressions et quelques corrections d’idées reçues.

Soyons objectifs

Je n’ai rien à gagner ni à perdre à parler de cette console, juste le plaisir du partage. Et quand bien même j’aurai une sponso, je serai toujours objectif car l’honnêteté de propos sincères est très importante pour moi.

Arrêtons de dire n’importe quoi

Tout à été dit sur cette console, le meilleur comme le pire.

Je l’ai eu, comme beaucoup, le jour de sa sortie, c’est à dire le 5 juin 2025 et achetée avec mes sous sous et non en sponsorisé comme certainement beaucoup de streamers qui ont pu l’avoir 1 à 2 jours avant sa sortie officielle.

Comme l’indique Nintendo sur son site (sans prendre aucun parti), la Switch 2 est vendu comme une évolution de la Switch première du nom, pas réellement comme une nouvelle console comme beaucoup semblent s’attrister affichant leur déception et critiques acérées sur les réseaux.

C’est à mon avis encore une fois maladroit car c’est réellement une nouvelle console, mais avec le même concept, le même formfactor et aucune réelle nouveautés visible à première vue à part le mode « souris ». Donc l’évolution est plus dans le fond que dans la forme. Est-ce encore une erreur marketing comme ce fut le cas avec la Wii-U ? L’avenir nous le dira mais les ventes ont visiblement bien démarré.

Parlons de ce qui fâche selon les « spécialistes »

Le prix de la console.

J’ai beaucoup lu et entendu dire que le prix de la Switch 2 (439 euros nue à peu près partout pour son lancement) est trop chère. Mais j’ai surtout vu et entendu des comparaisons avec les consoles actuelles comme la PS5, la XBox Series, …

Je ne comprends très franchement pas le débat.

Alors oui la Switch 1 était moins chère à sa sortie… comme la PS4, la XBox One, la génération de carte graphique précédente, les voitures, la baguette de pain et le prix du litre de carburant. Donc, qu’elle soit plus chere en soi, compte tenu de l’inflation, de la covid, des guerres, des taxes et toute autre joyeuseté de ce système commercial, ce n’est pas « choquant » en soi.

Le même débat à eu lieu à la sortie de la Switch 1 et ça me fatigue de voir toujours les mêmes personnes critiquer toujours les mêmes choses.

De plus, la Switch (1 ou 2) est une console portable. La miniaturisation ça se paye. Certains détracteurs du prix ont bien des smartphones à 1800 euros pour jouer à Fortnite et faire des lives sans intérêt !

Ensuite, il est pourtant évident qu’on ne peut pas comparer un parpaing de 500W alimenté en 220V avec un radiateur plus gros que celui de ma voiture et une console portable alimentée sur batterie au niveau des performances.

Une console portable ne pourra JAMAIS rivaliser au niveau des performances avec une console de salon au sens noble du terme et aura toujours au moins une à deux générations de retard au niveau des performances les plus modernes face à ces monstres de puissance (et de consommation).

La comparaison avec les consoles fixes pour le prix n’a donc aucun sens et le prix, à la vue de la conjoncture économique actuelle, n’est pas délirant. Certains jeux sur PC sont vendus plus de 100 euros, soit presque un quart du prix de la Switch2 et ça ne choque personne ? La console comprends des manettes, du NFC, des vibreurs magnétiques qui peuvent même servir de haut parleur, des haut-parleurs avec un rendu assez agréable sur la partie console, des gyroscopes et autres capteurs un peu partout, un écran tactile de qualité et une finition irréprochable. L’autonomie ne semble pas mauvaise et la qualité des jeux, en mode portable ou sur écran, semble exceptionnelle pour une console de cet acabits. De plus, Nintendo à été pour une fois très honnêtes : ils ne vendront pas la console à perte. Compte tenu de tous ces éléments, le prix semble même plutôt raisonnable. Alors oui, c’est un budget et aujourd’hui, le jeu vidéo est un luxe et certains ne peuvent pas se permettre de mettre 1/3 d’un smic dans une console et devoir acheter des jeux à 60 euros ou + derrière.

Le prix des jeux.

Pour le coup, bien qu’effectivement je trouve le prix des jeux plus qu’abusé, Nindendo ne fait que suivre le mouvement des autres. Rien de choquant en comparaison du prix des jeux sur les autres plateformes.

De plus, la stratégie de Nintendo concernant le prix des jeux, plus particulièrement les siens, a toujours été de les vendre plein pots afin de ne pas dénigrer la qualité de ses produits par des prix bradés symbolisant le vieillissement du jeu et dans l’inconscient, d’avoir un jeu moins bien qu’un jeu plein tarif. Avantage pour le consommateur, le prix de l’occasion ne baisse pas vraiment et on peut toujours revendre son jeu à bon prix.

Après je dirai que si vous achetez les jeux à ce prix, quelque soit la plateforme, vous êtes responsables des prix ! Encore une fois, si personne n’achète à ces prix, le prix baisserait automatiquement.

Les cartouches et le démat.

En voilà un sujet à troll ! Que d’effusions sur les réseaux et surtout beaucoup de n’importe quoi, même après sa sortie ! J’en ai entendu des bêtises dans ma vie et je vous assure qu’on est sur du haut niveau concernant la Switch 2.

Il existe plusieurs formes de cartouches que l’on peut mettre dans la Switch2.

Déjà, celles de la Switch 1, et c’est une très bonne nouvelle.

La cartouche virtuelle (le full démat) : Pas de surprise, je pense que tout le monde connaît le principe : vous achetez en ligne, vous téléchargez le jeu, vous jouez. Impossible de revendre le jeu, si Nintendo veut le supprimer de votre librairie de jeu, il peut le faire, s’il veut le supprimer du store, il peut le faire, s’il veut fermer le store, il peut le faire. On ne peut pas copier le jeu d’une SD à une autre, il y a des protections. Cette forme d’achat s’applique particulièrement à tous ceux qui veulent jouer sans se compliquer la vie avec des supports physiques et qui ne sont pas concernés par la certitude de pouvoir conserver leurs jeux dans l’avenir (comme les collectionneurs ou ceux qui sont soucieux de la préservation du jeu vidéo).

La cartouche qui contient le jeu en entier : Pas de surprise non plus. Le jeu est présent sur la cartouche. Elle peut être revendue, peut ne pas avoir l’obligation d’avoir une connexion pour se lancer (sinon, retour à la case départ) et contient l’entièreté du jeu (ce qui n’exclue pas des mises à jour après la vente).

La cartouche hybride (la plus prisée par les éditeurs visiblement) : La surprise vient de là. En effet, Big N qui a toujours été proche des jeux physiques et spécifiquement en cartouches (Nes, Snes, N64, Gameboys, Switchs).

Après avoir fait un léger détour par les supports de type disques avec la Wii, la Wii-U et la Gamecube, ils sont passés avec la Switch2 en plus du démat déjà inité, à une sorte de format semi dématérialisé, ayant une consistance physique mais un fondement dématérialisé. Cette cartouche, moins chère pour les éditeurs qui la choisiront pour cela (et c’est pour cela qu’il risque d’y en avoir plus que l’autre), semble fournir une partie du jeu, certainement histoire de certifier d’une certaine manière de l’originalité de la cartouche, et le reste du jeu, quasiment la totalité si ce n’est la totalité, devra être téléchargé dans votre console ou votre carte SD. Cette solution permet d’avoir un jeu dématérialisé qui est physiquement revendable, donc avec un avantage d’exister physiquement mais avec les mêmes inconvénients que le démat hormis la revente possible. Ce sont donc des presse-papiers à long terme qu’on nous vend. Signe que les grands groupes comme Nintendo et les autres ne savent toujours pas faire la part des choses et tentent toujours d’appliquer au dématérialisé les contraintes physiques du matérialisé tout en essayant de conserver le beurre et l’argent du beurre des deux formats qui sont pourtant incompatibles et avec des contraintes complètement différentes à la base.

Petite mise en garde néanmoins, que ce soit les keycards ou le full démat, si vous n’avez pas la fibre pour télécharger vos jeux, vu la taille des jeux, prenez vous-y à l’avance…

Dois-t-on taper sur Nintendo pour autant ? Rappelons que ces sociétés ne sont pas (plus) là, malgré les apparences, pour vous faire plaisir. Elles sont là pour faire des bénéfices et faire plaisir à leurs actionnaires, et à se répéter, pas à vous. Si ça se vend, ils le font. Au final, le responsable est le consommateur qui continue d’acheter. Tout le monde tape sur ces cartouches hybrides mais quasiment tous vont les acheter, et c’est bien là le problème : on n’a pas trop le choix si on veut jouer sur nos appareils. Ne pas acheter serait un signal fort mais trop peu s’abstiendront.

Quand je pense à toute l’hypocrisie de ces influenceurs qui ont crié haut et fort qu’ils n’achèteraient JAMAIS la switch 2 à cause de son prix, à cause du démat, à cause des keycards, et qui sont tous en train de faire des tests dessus pour faire du clic sans parler de tous ceux qui ont acheté toute la ludothèque le jour du lancement pour faire « des tests » sur leurs chaines. Non, Nintendo n’est pas à blâmer de vendre ce qui se vend.

Que vaut la console ?

Je ne parlerai pas de toutes les possibilités, de toutes ses caractéristiques, on en parle déjà bien assez sur les réseaux. Je ne vais pas me lancer dans une description technique mais dans une description d’un gars qui vient d’acheter une nouvelle console pour avoir une nouvelle console et les avantages (et inconvénients) liées à toute nouvelle console, quelque soit l’éditeur.

Est-ce donc une console réussie ?

Nintendo aurait eu tord de changer son fusil d’épaule avec la Switch. j’entends à droite à gauche qu’ils n’ont pas innové, mais de la part de Nintendo, ce n’est pas nouveau et cela suit une certaine logique :

Nes -> Snes : évolution

Snes -> N64 : évolution logique par la 3D

N64 -> Gamecube : évolution

Gamecube -> Wii : révolution

Wii -> Wii-U : évolution

Gameboy : révolution

Gameboy -> Gameboy color :évolution

Gameboy/color -> gameboy advance : évolution

Gameboy/color/advance -> 3DS : évolution

3DS -> News 3DS : même pas une évolution, juste une correction

3DS / Wii-U -> Switch : révolution

Switch -> Switch 2 : évolution

Pourtant, la plupart de ces évolutions sont considérées comme des nouvelles consoles, mais dans l’ensemble, seule la Wii et la Switch ont introduit quelque chose de réellement nouveau et risqué. Ce n’est pas systématique, on ne peut pas reprocher à Nintendo de ne pas le faire à chaque fois. Et puis comparez un peu aux autres :

xbox -> xbox 360 -> xbox one -> xbox series ->xbox je sais même plus quoi : même chose en plus puissant à chaque itération, aucune innovation avec part le kinect vite abandonné pour le 2.

PS1 -> PS2 -> PS3 -> PS4 / PS4 Pro -> PS5 / PS5 Pro : depuis la PS3, c’est plus ou moins la même chose en plus puissant à chaque itération, aucune réelle innovation à part le PSVR (1 et 2) vite abandonné également pour le 2.

Et je ne parle même pas de tous les modèles « lite » intermédiaires et autres déclinaisons. Dans tous ces cas, il y a de mon point de vue plus d’innovations et de prises de risque dans les contrôleurs (les manettes) que dans les consoles.

Je ne parlerai pas de Sega qui sont peut-être les seuls à avoir réellement voulu innover et qui en sont mort.

Et le PC alors ? C’est la même chose depuis 40 ans et c’est juste plus puissant à chaque itération. En plus, niveau rétrocompatibilité, c’est pas terrible il faut souvent passer par de l’émulation (oui je sais pourquoi, ne vous enflammez pas). A part la VR, qu’a t’il eu en réelle innovation et prise de risque ? Et encore… La VR reste encore un marché de niche sur PC. Que dire du prix également ? C’est 2000 à 4000 euros pour avoir un PC de compétition qui va durer dans le temps.

Encore une fois, peux t’on leur reprocher de fabriquer ce qui (va) se vend(re) ?

La console est belle, sobre, dispose d’une excellente prise en main en ce qui me concerne, puissante et par une sorte de système d’émulation, rétrocompatible en grande partie, ce qui est un plus. L’écran LCD est de bonne qualité et contrairement à un écran OLED, à plus de chance de fonctionner encore correctement dans 20 ans que son homologue organique. Reste que globalement, c’est preque la même console que la 1, en plus gros, en plus évoluée et qui, contrairement à ce qu’une new 3DS apportait à la 3DS, est quand même une véritable nouvelle console qui disposera d’exclusivités et dont le gap technologique est monstrueux face à la Switch et par rapport aux gaps entre les sorties des concurrents.

Le dock est élégant également, plus arrondi que la première Switch, très sobre, discrète, la console et son dock s’intégreront très aisément dans votre salon, quelque soit votre décoration. Ce qui ne diffère pas vraiment de la 1.

Oui mais moi j’ai un Deck et gnagnagna je n’achèterai jamais une Switch 2 et gnagnagna

Moi aussi j’ai un Deck et il n’a jamais remplacé une Switch et ne pourra remplacer ni ne sera remplacé par la Switch 2. Ce sont deux approches différentes (que ce soit le Deck ou la ROG Ally ou tout autre console à la Deck). De plus les consoles de type Steam Deck sont en train de se noyer dans une offre où tous les constructeurs sont en train de sortir leur console portable « à la Deck » et cela ne va pas s’améliorer quand le SteamOS pourra tourner partout.

Nintendo à très bien compris qu’ils ne sont pas en concurrence directe. La grande force de Nintendo et sa faiblesse quelque part, est que Nintendo à ses exclusivités, développés par eux et sur leur matériel. Quand on voit ce qu’ils arrivent à sortir en fin de vie d’une Switch 1 avec certains jeux, on ne peut qu’entrevoir un bel avenir pour la 2. D’un autre côté, ce sont toujours les mêmes jeux et les mêmes licences, il n’y a que très peu de prises de risques. Mais bon, visiblement, ça n’empêche pas les ventes, bien au contraire. Mais il faut bien avouer que s’ils n’y avait pas les jeux Nintendo sur les consoles Nintendo, il n’y aurait que peu d’intérêt à acheter une console Nintendo.

Ils abusent à faire payer les mises-à-niveau des jeux Switch1 pour la 2

Et bien, malgré les apparences selon certains, vos jeux améliorés pour la Switch 2 nécessitent très certainement des adaptations, des tests, des mise-à-jour de textures, de la retouche de code, la prise en compte du nouveau matériel et d’autres choses encore que je ne soupçonne certainement pas. Tout cela, dans une boîte nécessite du temps humain et le temps humain, quand on a des salariés, ce n’est pas gratuit. Il semble donc cohérent que certaines mises-à-jour se fassent payer. Et puis, si vous êtes abonnés au Nintendo Online Plus, tout cela est « gratuit », donc pour une grande majorités des joueurs, il n’y a pas de surcoût. Quand on vous fait un remake d’un jeu PC (ou xbox/psx) sorti il y a quelques années et qu’on vous le sort 59 euros voire plus alors qu’il vaut 10 euros dans sa version d’origine, est-ce que ce ne serait pas plutôt là qu’ils abusent ?

Le mode social ? La caméra, toussa…

Je n’ai pas testé cette fonction et je n’aime pas jouer en multi la plupart du temps. Je n’en parlerai donc pas car je ne sais pas, j’y reviendrai peut-être après avoir acquis la caméra, seule fonctionnalité qui à du sens dans ce mode si on veut utiliser uniquement sa console et ne pas s’encombrer de son smartphone.

« Nintendo, c’est fini pour moi, ils sont devenus comme les autres »

Ils ont toujours été comme les autres. Vous ne vous en rendez peut-être compte que maintenant. Ce n’est pas parce qu’ils ont fait des choix marketing qui allaient peut-être involontairement dans le sens du grand public qu’ils n’avaient pas la même mentalité que les autres. Le public voit ce qu’il veut bien voir quand ça va dans son sens. Ce n’est pas tout à fait le même Nintendo des années 80 mais la direction de ce type d’entreprise n’est pas une surprise non plus.

Me suis-je amusé ?

C’est quand même le plus important dans l’histoire non ? Est-ce que cette console fait ce pour quoi elle a été conçue ?

Pour le moment, je n’ai que peu de recul et pas beaucoup de jeux réellement Switch 2 à tester dessus. Comme beaucoup j’ai pris le pack avec Mario Kart et j’ai acheté leur mini demo tour à 10 euros, plus par curiosité que par envie dès que j’ai vu qu’il y avait des mini-jeux dessus.

J’ai pris un grand plaisir à jouer à Mario Kart. Belle jouabilité, je ne ferai aucune analyse technique sur la résolution ou le nombre d’images par seconde, ni de critique comme « ouin ouin il manque le 200cc » mais je vous dirais simplement que je me suis bien amusé et que j’ai hâte d’avoir du temps pour y rejouer pour découvrir la suite. A ce niveau, Nintendo restent les maîtres incontestés de la jouabilité à ce type de jeu.

Quand à la démo technique, elles est agréable est très intéressante à jouer malgré quelques niaiseries et quizz qui ne sont là que pour artificialiser la durée de vie du titre, on y apprends des choses plus ou moins importantes et d’ordre technique mais sans plus. Ne vous attendez pas à lire des pages de données techniques, cela tient plus de ce qu’il y a écrit sous les opercules de Danette que de la réelle information qui n’aurait jamais été révélée. C’est un « jeu » qui aurait du, à mon humble avis, être présent préinstallé dans la console à l’achat et surtout gratuitement dans la limite de ce que j’ai dit plus haut, c’est à dire que le jeu ne s’est pas fait tout seul et il faut bien payer les personnes qui y ont travaillé.

Alors, pour le moment, oui c’est une excellente console et elle est à mon sens bien partie pour prendre la relève de la Switch originale avec les défauts en moins qu’on lui reprochait.

Je me devais de parler de ce que redoutais comme inutilisable

Il y a quand même une nouveauté par rapport à la Switch1, le fameux « mode souris ». Présent sur les deux joycons, je pensais, à voir les vidéos, que ce mode allait être imbitable et affreux à utiliser et au final, il fonctionne bien et même plutôt très bien. Je m’attendais à avoir une crampe à la main au bout de 10 minutes et je suis assez surpris de constater que non. Ça ne vaut pas une vrai souris mais c’est surprenant. Comme quoi, il ne faut jamais juger un livre à sa couverture.

Conclusion

Alors oui, comme beaucoup, je regrette le passage au dématérialisé depuis ses débuts et je suis navré de voir que Nintendo sorte des « keycards » pour participer à leur tour à la lente et inéluctable descente du matérialisé vers le tout dématérialisé, et par rebond, à la disparition de l’occasion et de la collection. Je le regrette donc sincèrement et je ne suis pas d’accord avec ça en tant que collectionneur et aimant palper « l’objet » et l’afficher dans ma bibliothèque. Mais je peux très bien comprendre le pourquoi et comprendre également ceux qui n’en ont rien à faire de la collection et qui veulent jouer à des jeux à l’instant t et qui n’y jouerons plus jamais de leur vie. Nous sommes tous différents dans nos choix et raisonnements, cela s’appelle la liberté. Qui suis-je pour juger les autres ?

Sinon, la console en elle même est une excellente console selon mon ressenti qui devrait assurer une belle relève à la vieillissante Switch 1. Agréable et puissante, elle laisse la possibilité d’effectuer une transition en douceur et sans douleur de la Switch 1 à la 2.

Qu’on aime ou qu’on aime pas la nouvelle console de Nintendo, cela reste comme d’habitude un événement dans la sphère vidéo ludique.

Que vous soyez Nintendo, Sony, Valve, Microsoft, PC et je ne sais quoi encore, si ça ne vous plait pas, n’achetez pas et à l’inverse, si la Switch c’est votre came, vous pouvez foncer l’acheter, vous savez dans quoi vous mettez les pieds.

Sur ce, bon jeu !

Old School Blog is BACK !

Pourquoi un blog « à l’ancienne » ?

Notez que j’entends « à l’ancienne » par le fait que ce ne soit pas un format vidéo. Je préfère de loin présenter les choses sous forme d’articles.

Je trouve ce format sympa, on peut prendre le temps d’écrire, on peut modifier facilement, c’est économique en place, en bande passante et en énergie.

C’est très agréable à réaliser.

De quoi on parle ici ?

De tout mais principalement d’informatique et de bricolage.

Le ton général du blog est basé sur la décontraction car je ne me prends absolument pas au sérieux ni pour un professionnel des sujets abordés, mais j’essaye de présenter les choses de façon à ce que n’importe qui puissent appréhender les sujet abordés.

On peut ne pas être d’accord et je peux commettre des erreurs.

Certains articles auront les commentaires de fermés car il y a assez de débats stériles (comme sur l’IA, la voiture électrique) pour en rajouter dans des commentaires inutiles. J’expose principalement des faits ou un point de vue qui n’appellent pas forcément un débat.

Les commentaires autorisés seront modérés par votre serviteur et je n’accepterai ni spam, ni insulte, ni autre troll inutile.

Il est moche ton blog

Je suis une quiche en design, je n’ai pas le temps et j’utilise donc un des thèmes de base de WordPress. Mais si vous voulez m’aider à titre gracieux, n’hésitez pas.

T’utilises de l’IA ?

Oui, principalement en local ou plutôt tout ce que je peux faire moi-même sur mon matériel. j’utilise l’IA générative pour certaines illustrations comme l’image de présentation de cette page. Je l’utilise également en programmation pour m’aider à compléter certaines fonctions, comparer les différents codes et trouver des idées.

T’es sympa ?

Oui.

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Vous pouvez toujours me contacter via le formulaire de contact.

Un dernier mot ?

Raclette ?